Sujet: Renée de France " Non mudera " Dim 12 Fév - 15:50
Renée de France
Je suis venu(e) au monde le 14 Octobre 1510 1508 et comme vous l'aurez donc deviner j'ai 15 ans Je peux également vous dire que je suis célibataire et hétérosexuel quoique embrasser une femme de haute naissance ne me semblerait pas immonde ... .Que Dieu me préserve j'en suis fier. Bon sinon je suis issue de roi Louis XII et Anne de Bretagne , les feu roi et reine faisant de moi une princesse de France ! . Je fais ainsi partie de la famille royal allez savoir pourquoi, mais il arrive que l'on me confonde souvent avec célébrité sur Tanzim Merchant . Les gens sont vraiment prêts à n'importe quel mensonge ou bassesse d'esprit pour s'attirer les faveurs de certains.
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-Renée ! Tenez-vous je vous prie !
La petite fille redressa les épaules, bombant son petit torse engoncé dans un corset déjà trop serré. Ses yeux d’un bleu profond fixèrent l’autel d’un regard ferme et décidé, alors que les jointures de ses mains croisées blanchissaient sous sa petite force.
Michelle de Sorbonne posa un regard doux sur l’enfant agenouillé à ses côtés et passa une main affectueuse dans la chevelure châtain de Renée de France Pas un seul mot n’était prononcé plus haut qu’un autre. Une seule phrase suffisait à la faire obéir et son rire cristallin égayait les pièces trop silencieuses du palais de Blois De tous les enfants de Louis XII et D’Anne de Bretagne deux seulement avait survécu …et en ce jour de Noël 1514, face à cet autel majestueux, elle sentait dans l’enfant cette volonté forte de plaire à ceux qui restaient au-dessus d’elle.
Mais à sept ans la petite fille flancha dans ses prières. Tremblotante, elle décroisa les mains, portant ses doigts à sa bouche. Son regard se teinta d’une lueur désespérée et d’un geste elle regardait sa gouvernante . C’est t que la petite avait peur .. Sa mère la reine était partie de ce monde , il y’a 10 mois déjà , laissant l’enfant seule tandis qu’une pouliche anglaise montait sur le trône … La princesse n’avait rien contre Mary Tudors , l’aimant beaucoup mais elle la trouvait trop jeune , trop gaie pour etre une reine alors que Renée essayait de rester sérieuse en ces jours sombres -Madame j’ai récitée deux pater noster pour sauver mon roi … mon papa
La gouvernante retint un sourire, fixant l’autel pour rester concentrée sur l’inquiétude de l’enfant. Se baissant vers la petite Renée , elle caressa à nouveau sa cascade de jais et la rassura doucement. -Je suis certaine que le Seigneur est déjà très heureux de vos prières, il vous entendra
Les yeux brillants, l’enfant posa son regard franc sur Michelle . Tant de franchise dans un regard pouvait déconcerter les esprits les plus farouches, mais les années auprès de l’enfant lui avait appris à ne pas fléchir devant de tels yeux innocents.
-Pendant la communion, récitez votre acte de Contrition, René . Le Seigneur vous pardonnera toutes vos fautes.
Quelles fautes ? Aucune bêtise consciemment échafaudée, aucune impertinence, aucune désobéissance. Malgré un caractère affirmé et volontaire, l’enfant se pliait docilement à toutes ces règles strictes imposées par la maison de France . En étais ce une de vouloir sauver le roi son père et de ne pas céder la présence à la Louise de Savoie ! L’enfant avait grandis en compagnie de la feu reine dans la haine de la mère de l’héritier au trône et priait chaque jour pour qu’un dauphin naisse .Si le roi disparaitrez que ferait t’elle de l’encombrante fille de France , elle qui avait déjà mit le grappin sur Claude .Certes , elle avait réussi à obtenir les terres des Orléans mais jamais pour rien au monde , elle n’aurait la Bretagne ! En observant les lèvres de Renée remuer silencieusement, Louise ne pu imaginer cet enfant que liée au Seigneur, offerte à un Dieu auquel elle s’abandonnait autant à sept ans à peine.
Aucune contrainte n’avait été imposée à Renée concernant toute son éducation, mais dès l’âge le plus tendre, la curiosité de l’enfant et son éveil la poussait à comprendre un monde d’adultes pourtant difficile à appréhender. Elle devinait les mots sous les regards silencieux, comprenait les double-sens qu’on souhaitait lui cacher et menée par ses aînés, possédait déjà cet esprit ouvert et plein d’esprit. Devant ce petit corps agenouillé, perdu dans ses prières, Michelle ne pouvait alors voir en Renée de France qu’un ange béni des dieux, sur le berceau de laquelle la plus belle des fées avait déposé son présent : celui de la douceur.
Dans ce siècle qui s’ouvrait, une place particulière semblait avoir été accordée à cette enfant si candide.
L ’épaisse neige recouvrait les jardins du château de Blois , empêchant quiconque d’oser sortir un nez téméraire. Les yeux rivés sur le tapis immaculé , Renée observait les flocons glisser doucement dans l’épais manteau recouvrant le sol. Perché sur la pointe des pieds pour atteindre la fenêtre, elle retomba lourdement lorsqu’elle entendit les pas distincts s’approcher de sa chambre. Les années avait passée , emportant avec elle ses parents , la laissant grandir dans une cour où les intrigues sont reines . Elle passait de longues heures à apprendre afin de devenir une véritable dame du monde . Sa sœur , la reine , elle l’adorait mais ne la voyait que trop peu . Celle-ci était souvent enceinte et passait la moitié d’une année allongé tandis que Renée avait envie de courir et de danser . La reine sans queue , comme elle surnommait Louise de Savoie ne pouvait pas grand-chose contre elle et l’adolescente en jouait . Fille de Roi et de Reine , sœur de la reine , beaucoup de gens attaché à l’ancien règne venaient chez elle , la couvrant de gloire et de cadeaux .A cela , il fallait ajouter les Bretons , qui bien que suzerain de Claude également , voyait en Renée leurs véritable duchesse . La petite fille Franche était devenue une femme au caractères bien trempée n’écoutant qu’elle . Souvent , elle allait à Nantes sans l’autorisation de la cour … pour réunir son conseil , faisant enragé la savoyarde qui ne songeait qu’a vite la mariée . ! Seulement , le roi aimait beaucoup , sa jeune belle sœur , belle , très belle , bien plus belle que l’ainée qu’il avait épousé . Vive , cultivé et de haute naissance , les prétendants envoyaient tous leurs ambassadeur réclamait sa main ainsi que sa belle dot . Parfois , elle allait rendre visite à l’ancienne régente de France , Anne , pour apprendre avec elle , les us et coutumes de la politique . A la cour , elle était devenue , l’une des figures les plus importantes et moult artistes allaient chez elle et écoutait avec attention les idées de la nouvelle religion . Souvent , elle amusait à dire que si elle avait une barbe , elle gouvernerait la France . Il fallait bien des amies à cette jeune capricieuse ! Ses filles d’honneurs toutes de bonnes familles mais moins vieilles et strictes que celle de la reine ou de la savoyarde faisait le bonheur des hommes et Renée aimait rire avec , en compagnie de Charlotte sa nièce . Néanmoins , elle dirige son monde avec une certaine fermeté , elle qui se sent digne de ces ancêtres
-Michelle cria t’elle lorsque sa gouvernante arriva . La haute silhouette de la femme se dessina dans l’embrasure de la porte. Chandeliers et feu illuminaient assez la pièce assombrie pour que Renée puisse en reconnaître les traits. . Son visage doux, ce regard ferme et maternel lorsqu’il se posait sur elle, l’adolescente connaissait presque tout des expressions de Michelle malgré les âges et la distance qui les séparaient.
-Votre altesse , il va falloir être prête à livrer bataille annonça la femme ,on veut vous dépouiller de votre héritage
La princesse eu envie de crier mais ne le fit point … sa jeunesse allait battre Louise de Savoie. Elle s’assit et sourit . Renée allait garder sa Bretagne -Il faudrait que je me fasse sacrée à Rennes comme les membres de ma famille murmura t’elle Certes , elle allait se mettre Claude à dos peut être mais cela en valait la chandelle . Soudain , elle rit. Sur de sa beauté , elle allait voler le cœur du Duc de Bourbon (qui ne lui déplaisait pas ) , récemment veuf à la « vieille « qui l’aimait à mourir et surtout , elle allait encore plus se rapprocher de marguerite , son amie et surtout de François … -Rien de m’arrêtera
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